samedi 23 juin 2007
Huile d’olive vierge extra
Les premières cultures de l’olivier ont été découvertes dans le sud du Caucase, ensuite cette culture s’est étendue autour de la Méditerranée. L’Italie est devenue le premier producteur mondial.
Il n’y a aucune huile maigre où grasse, toutes les huiles sont à 99% de matières grasses et le 1% qui reste est le composant mineur responsable de la saveur.
L’huile d’olive vierge extra est un produit idéal pour une alimentation saine et équilibrée, toutes les études de ces dernières années le prouvent, mais les méditerranéens et surtout les italiens l’utilisent depuis des siècles.
Le territoire italien est riche en différentes qualités et saveurs, de la Ligure à la Sicile, en passant par le lac de Garde, la Toscane, l’Ombrie, les Pouilles et la Calabre.
Notre travail consiste à trouver les meilleures qualités au meilleur prix.
Comment conserver
L'huile doit être conserve dans des endroits frais, secs et éloignés de sources de chaleur, à une température allante de 14° à 20°C. Dans cette situation optimale, la qualité du produit demeure intacte pendant plus de 36 mois. Aux basses températures, l'huile peut se congeler: il faut alors, avant de la consommer, ramener le récipient à la température ambiante (16-18°C) pendant quelques minutes et l'agiter plusieurs fois, afin de faciliter le retour du produit à son état naturel.
Les olives sont recueillies sur des filets ou des toiles et conservées dans des tiroirs prévus à cet effet. Elles font l’objet d’un processus de transformation endéans les 24 heures de leur introduction dans les pressoirs. Avant leur extraction, les olives sont lavées à l’eau à température ambiante. Ensuite, pour obtenir l’huile, on applique des méthodes mécaniques et physiques grâce auxquelles le produit fini maintient toutes ses caractéristiques typiques.
Gratin d’aubergines “Parmigiana” à la Mozzarelle de Bufflonne avec courgettes | |
Ingrédients Préparation |
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Courgettes à la menthe avec Poivron de Senise | |
Ingrédients Préparation |
Construite sur installations messapiques, Ostuni présente un ancien noyau formé de ruelles, petites places et impasses qui, en temps reculés, étaient à la tête des cinq portes munis de tours. Le monument le plus important d’Ostuni est la cathédrale, un des plus connus édifices sacrés d’importance régionale, surtout pour les caractéristiques de la façade avec trois portales surmontées par rosons avec cercles concentriques.
Ostuni, avec ses 33.000 habitants, est une des principales citadelles de la zone sud-orientale de la Murgia des Pouilles, mieux connu comme ‘Murgia des Trulli’.
À voir est la côte d’Ostuni, laquelle présente une série de bayes avec côtes découpées et plages de sable blanc et fin. Touché par une touffue Tache Méditerranéenne, le littoral de Ostuni se présente comme un des plus importants des Pouilles. Près du littoral d’Ostuni se trouve la Réserve Naturelle de Torre Guaceto, une aire naturaliste de 1100 hectares déclarée d’intérêt international. Dans la réserve d’Ostuni, le splendide palude ôte marécages et dunes avec tache méditerranéenne, demeure d’une faune très riche, entre laquelle ressautent les oiseaux migrateurs d’eau.
À visiter est l’aire naturaliste de Lamacornola, à 5 Km environs d’Ostuni.
La ‘Lama’ di Ostuni, représente un phénomène Karstique typique du paysage des Murge mais elle est aussi riche de valeur historique car elle accueille de nombreuses installations rupestres, utilisées comme habitations et comme lieux de culte pendant l’époque médiévale.
Particulière est la ‘Cavalcata in costume dei devoti’ qui accompagne la procession durant la fête de saint Oronzo, protecteur d’Ostuni.
À signaler, autre aux locales caractéristiques où déguster les délicatesses de la cuisine du lieu, sont les Marine d’Ostuni, entre lesquelles Villanova, enrichie d’un merveilleux Château du siècle XVI, Marina d’Ostuni et Monticelli, où sont restés les restes d’un ancien village de l’Age du Bronze.
Très intéressant est aussi la Crypte de saint Biagio, érigée en 1148 chez l’église homonyme, qui présente restes de fresques et d’inscriptions latines.
lundi 18 juin 2007
Entre l'idée du XVIe siècle de la fontaine-jardin, l'artère baroque de Via Maqueda et le plan médiéval de S.Cataldo, le palais se rattache avec son faciès du XIXe siècle avec ostentation au site urbain le plus suggestif et représentatif de la ville. Le Palais Municipal donne sur la Place et sur la fontaine du même nom. Il fut fait édifier par le Préteur Pietro Speciale, et les travaux, sous la direction de Giacomo Bonfante, durèrent de 1463 à 1478: il était de plan quadrangulaire, et chaque façade avait son entrée; la principale était en face de l’église San Cataldo. Le palais a subi plusieurs transformations aux XVIe et XVIIe siècle par suite surtout des grands événements urbanistiques qui changèrent le visage de cette partie de la ville: vers 1553 il fut agrandi et l’on refit les façades sur la Piazza Pretoria, qui devint la principale, et sur Via Maqueda. Il fut à nouveau aménagé par Mariano Smiriglio en 1615-17 et définitivement rénové en 1873-75 par Giuseppe Damiani-Almeyda, qui, sous prétexte de lui rendre son style primitif du XVIe siècle, élimina les ajouts baroques. A cause de l'affaissement de la Piazza Pretoria par rapport au niveau de la rue des quartiers limitrophes, on éprouva le besoin de raccorder la Place à la Via Maqueda par un vaste escalier, à l’entrée duquel on plaça en 1877 deux sphinx en marbre de Billiemi, œuvre du sculpteur Domenico Costantino. La façade principale, enduite de plâtre stuqué, présente trois ordres de huit fenêtres et une seule rangée de neuf balcons au premier étage; ceux-ci ont des balustrades en marbre, décorées de petites colonnes et de petites têtes de lion sculptées sous les consoles. Sous le balcon central est sculptée en haut-relief une grande aigle de marbre, œuvre de Salvatore Valenti. Toujours au premier étage, la façade occidentale présente cinq grands balcons avec balustrades semblables à celles des balcons de la façade principale et autant de grandes fenêtres aux autres étages. La façade méridionale se caractérise par quatre ordres de fenêtres qui à l’étage de représentation terminent en haut par un arc et sont surmontées par des corniches. Toujours à cet étage-là, aux extrémités de la façade, il y a deux balcons avec balustrade en marbre. En revenant à la façade principale, en haut de sa corniche il y a la statue de Sainte Rosalie et les écus avec les insignes de la ville et du vice-roi de Castro, œuvre de Carlo Aprile (1661); sous celui-ci il y a une horloge de la tour fait arriver de Paris en 1864, renfermé par Damiani dans une corniche rectangulaire de pierre. Au sommet de l'édifice, aux quatre coins, il y a quatre aigles en ciment, stuquées à l’imitation du marbre par Domenico Costantino. Dans les métopes sur l'architrave de l'entrée il y a les armoiries des anciens quartiers de la ville; le dessus-de-porte en fer forgé fut réalisé, d’après le dessin de Damiani-Almeyda, par la Fonderia Oretea, comme celui de la façade orientale. Au-delà de l'entrée il y a le portail baroque, avec des petites colonnes torses, dessiné par Paolo Amato et réalisé en 1691 par G.B. Mariano. Dans le portique il y a deux fresques de l'Albina et du Fonduli, restaurées récemment. En montant par le grand escalier, édifié après 1827, on arrive au premier palier, où se trouve la statue du Génie de Palerme sur une cuve de marbre avec le serpent se nourissant à son sein et l’inscription "Panormus Conca aurea suos devorat alios nutrit" et elle symbolise Saturne, le dieu du temps, patron païen de la ville, comme Sainte Rosalie est la patronne chrétienne. La statue du Génie repose sur une colonne en porphyre avec chapiteau en marbre, aux côtés de laquelle il y a deux putti avec armoiries, attribuée à Domenico Gagini et à Gabriele di Battista. Le Palais est riche en nombreuses œuvres d'art: rappelons le bas-relief de Valerio Villareale avec la Sicile couronnée par Minerve et Cérès, symboles de sagesse et fertilité, dans la salle qui fut le siège de l'Exposition Nationale. Dans celle des Gonfalons sont peintes les armoiries de certaines villes siciliennes, des années 1891-92, œuvre de plusieurs peintres locaux. Dans la Sala delle Lapidi, le siège des assemblées du Conseil municipal, dont le plafond présente des fresques du XVIe siècle, sont justement conservées beaucoup de plaques, parmi lesquelles celle de 1693, réalisée d’après le dessin de Paolo Amato. Bien des tableaux et des sculptures d’artistes siciliens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, tels que Catti, Leto, De Maria Bergier, sont exposés dans la salle d’Antinoo. Rappelons enfin la salle de la Giunta (Conseil Municipal), dite aussi Sala Gialla, lourdement décorée en 1870 par Damiani-Almeyda et celle du maire, dite Sala Rossa, où il y a une dècoration du XIXe siècle.