lundi 29 octobre 2007

Cannelloni au lard maigre Pancetta di Calabria


Ingrédients

Pour les cannelloni
12 rectangles de pâte pour cannelloni
350 g de viande hachée de bœuf et de porc mélangés
180 g de Pancetta de Calabre
1 oignon
1 verre de vin blanc sec
300 g de cèpes
50 g de fromage grana râpé
sel

Pour la béchamel
600 ml de lait
45 g de beurre
3 cuillers de farine
noix de muscade
sel

Pour le ragù (sauce tomate de ragoût)
120 g de Pancetta de Calabre
160 g de cèpes
4 tomates à sauce
2 cuillers de fromage grana
huile
poivre
sel

Le ragù pour la farce
Hacher finement l'oignon et la Pancetta de Calabre. À part hacher les champignons. Dans une casserole mettre 5 cuillers d'huile, l'oignon et la pancetta. Faire rissoler et ajouter les champignons. Mouiller avec le vin et laisser évaporer à feu vif. Ajouter alors la viande, saler et poivrer. Cuire à feu moyen pendant environ une heure en ajoutant graduellement du bouillon.

La béchamel
Faire fondre le beurre dans une casserole à feu moyen. Loin du feu, ajouter la farine, en mélangeant avec une cuiller de bois, délayer ensuite avec le lait tiède. Remettre sur feu moyen et, sans cesser de mélanger, faire épaissir la béchamel. Saler et aromatiser avec une pincée de noix de muscade.
Quand le ragù sera prêt, y incorporer 4 cuillers de béchamel et le fromage grana, laisser alors refroidir.
Enduire de beurre un plat en pyrex allant au four. Recouvrir d'un voile de béchamel. Porter à ébullition une marmite d'eau salée. Y plonger les rectangles de pâte et les pocher deux minutes. Les égoutter et les essuyer sur une toile.
Mettre une large cuillérée de farce le long d'un côté court de l'un des rectangles de pâte et l'enrouler en réalisant le 'cannelloni'. Poursuivre de la même manière avec tous les rectangles de pâte, en alignant au fur et à mesure les cannelloni dans le plat en pyrex.

Le ragù
Couper les champignons en petits morceaux et la Pancetta de Calabre en tranches minces. Dans une large poêle faire chauffer 4 cuillers d'huile. Y faire rissoler la Pancetta de Calabre et y ajouter les champignons. Couper les tomates en quatre parts et les mettre dans la poêle. Faire revenir le tout à feu vif quelques minutes. Saler et poivrer après avoir goûté.
Recouvrir les cannelloni avec le ragù et saupoudrer de fromage grana. Mettre le plat en pyrex au four à 180°C pendant 40 minutes.

dimanche 2 septembre 2007


http://www.italien-pasta.com/Pizza%20Primula%20antirughe.php
Voir la recette en photos

Pizza " Primula"




vendredi 24 août 2007


La cuisine

La cuisine a une place très importante dans la culture italienne. Connue dans le monde entier, elle est appréciée et imitée à tout azimut. Elle est cuisine de merveilleuse qualité, nourrissante et salutaire, transmise depuis des siècles par la vie de famille. D'origine surtout rurale, proche de notre terre et de ses produits saisonniers, elle est une cuisine génuine et basée sur des ingrédients naturels.
Elle est riche de plats uniques de pâtes, accompagnées par des produits potagers, des ingrédients liés à nos traditions locales; mais aussi d'une très grande variété de viande, d'excellents poissons arrivant des mers de notre péninsule, d'une panoplie de fromages traditionnels et de gâteaux remarquables. Mais sur nos tables, le plat de résistance est le "premier", dans toutes ses variantes: pâtes, soupes, potages, minestrone, risotto, flans.

Les plats traditionnels plus répandus, qu'ils proviennent ou non de la cuisine rurale, sont devenus le long du temps des véritables "spécialités". Des soupes avec du pain rassis et de légumes, comme la ribollita ou l'acquacotta de la Toscane, pour arriver aux innombrables recettes qui, même en utilisant des ingrédients très simples, sont devenues des "classiques" de la cuisine italienne. En effet, la qualité de nos plats dépend principalement d'une conjonction unique entre saveurs et parfums, temps de cuisson et équilibre des ingrédients, capacité créative et préparation soignée, le tout lié par la passion. En respectant les variables régionales, notre cuisine garde ses plats traditionnels sur tout le territoire.

Quelques indications à propos d'un repas à l'italienne
On peut commencer par des hors-d'œuvre variés et, après s'être régalés des saveurs méditerranéennes de légumes, charcuterie, sauces, salades, flans, fruits de mer, …continuer avec un premier plat de pâtes (essayez celles qui sont faites à la main) avec les condiments les plus différents, ou avec un risotto. Passez ensuite au deuxième plat, viande ou poisson, accompagné par des légumes et suivi d'un fromage délicieux. Et vous pourriez vous arrêter là. Mais, on le sait bien, on trouve toujours une petite place pour le gâteau

jeudi 16 août 2007

Riz noir aux calmars



ingrédients : 700g à 1kg de calmars de taille moyenne (30cm) frais non vidés, 300g de riz rond,2 gousses d'ail, 15 cl de vin blanc sec, 1 piment de cayenne, sel poivre, huile d'olive, 50g de beurre

Videz les calmars. Procédez comme sur la photo : ouvrez le manteau avec un couteau, ôtez les viscères et récupérez la poche à encre, qui est d'un bleu-noir irisé. Coupez les tentacules en-dessous des yeux et ôtez le bec corné qui se trouve au milieu des tentacules. Otez la peau puis détaillez le manteau en lanière. Dégermez et pressez les gouses d'ail. Mettez 85cl d'eau dans une casserole et faites-la chauffer. A côté, dans une sauteuse, faites revenir les lanières de calmars avec l'ail et le piment dans l'huile d'olive. Elles vont rendre de l'eau. Ajoutez le riz et remuez avec une spatule. Le riz va s'imprégner de l'huile et du jus des calmars. Ajoutez le vin. Attendez qu'il soit entièrement absorbé par le riz. Ajoutez ensuite une louche de l'eau chaude, dans laquelle vous délayerez l'encre des calmars. Ajoutez ensuite l'eau louche par louche, au fur et à mesure que le riz boit. Normalement le riz absorbe un peu moins du double de son volume en eau. La cuisson dure environ 20 mn. Au bout de ce temps, coupez le feu, couvrez, et laissez reposer le riz 5mn. Avant de servir, mélangez au riz les 5Og de beurre avec une spatule en bois. Tournez jusqu'à ce que le beurre soit complètement fondu et servez aussi

mercredi 8 août 2007

La mer

Vue générale des plages de la Riviera Toscane


La Méditerranée baigne les côtes de la Toscane avec tous ses avantages. C'est une mer calme, idéale pour la planche à voile, le ski nautique et les sports aquatiq

De Viareggio au Golfe des Poètes, tout le nord de la côte toscane est bordée des vastes plages de sable de la Versilia, jusqu'aux confins avec la Ligurie où, aux Cinque Terre, la côte devient rocheuse et propose aux amateurs de plongée sous-marine des paradis toujours à découvrir.

Porto Lotti dans le Golfe des Poètes
ues.


La légère brise marine accompagne les passionnés de voile à la découverte de criques et de baies au nord du port de Carrare. Voile à Viareggio

mercredi 18 juillet 2007

Timballo de riz aux girolles


Pour 4 personnes

250g de riz pour risotto
120 g de girolle
70 g de beurre
2 c. à s. d'huile d'olive extra-vierge
1 brin de persil plat haché
7 dl de bouillon de légumes ou de champignon
50 g de parmesan râpé
1 gousse d'ail
1/2 verre de vin blanc
Sel
Poivre.

Lavez soigneusement les girolles, réservez les plus jolies et coupez les autres en petits morceaux. Dans une poêle, faites fondre 20 g de beurre avec l'huile d'olive, la gousse d'ail écrasée ; une fois celle-ci dorée, enlevez-la. Ajoutez les girolles entières, faites-les cuire 3-4 min. Sortez-les de la poêle et remplacez-les par les girolles coupées ; salez et poivrez. Ajoutez le persil haché.
Dans une casserole, faire fondre 30 g de beurre et versez le riz. Mélangez à feu doux ; quand les grains de riz deviennent translucides, déglacez au vin blanc. Lorsqu'il est absorbé, ajoutez une louche de bouillon, tournez doucement avec une cuillère en bois jusqu'à ce qu'il soit absorbé, ajoutez encore une louche de bouillon et 2/3 des girolles en morceaux. Tournez jusqu'à ce que le bouillon soit absorbé, et continuez à tourner pendant 15 min, tout en versant le reste du bouillon.
Sortez alors le riz du feu, ajoutez le reste du beurre et le parmesan râpé (dont vous conserverez une c. à s.) en mélangeant bien.
Répartissez dans les ramequins que vous passerez 2 min au four à 180 °C (th. 6). Démoulez chaque timballe de riz dans une assiette et décorez avec les girolles entières, une grosse pincée de parmesan et une feuille de persil.

jeudi 12 juillet 2007

Filet à l´ail et au romarin

Quantités pour 4 personnes:
4 filets de bœuf (200 g chacun) - 8 fines tranches de lard - 2 gousses d’ail frais - 80 g de Gorgonzola piquant - 4 branches de romarin - 30 g de beurre - huile d’olive vierge extra - sel - poivre

Préparation:
Barder chaque filet de lard, le ficeler et glisser sous la ficelle le romarin. Éplucher et hacher l´ail. Couper le Gorgonzola en dés. Faire fondre dans une poêle le beurre avec 2 cuillerées d’huile, faire revenir l´ail, ajouter les filets et faire cuire sur feu vif 2 minutes chaque côté. Saler, poivrer et déposer les dés de Gorgonzola sur les filets. Passer au four bien chaud 3 minutes environ et servir aussitôt. Vous pouvez garnir de petites tomates grillées.

mercredi 11 juillet 2007


Ingredients:
(pour 6 personnes)

- 1 lt. et demi d'eau et de la farine de maïs jaune (pour polenta)
- 50 g de Montasio frais par portion

Sauce:
- 250 g de bouillon de poulet léger
- 1 cuillerée de fécule
- 200 g de Montasio vieux
- 50 g de noix de beurre
- 1 petite truffe blanche

N.B. Procurez-vous des moules ronds en aluminium ayant 8/10 cm de diamétre


Préparation:


Portez à ébullition l'eau salée. Baissez le feu et versez la farine de polenta en pluie. Faites-la cuire à feu doux pendant 30 minutes environ en mélangeant toujours la pâte. mouillez les moules avec de l'eau. Remplissez les moules à moitié avec la polenta. Placez au centre le Montasio frais coupé en dés que vous enfoncerez dans polenta, puis recouvrez avec un peu de polenta et nettoyez avec une spatule. Pour la sauce: faites bouillir le bouillon de poulet que vous aurez préparé auparavant. Délayez avec une cuillère en bois la fécule avec de l'eau froide. Mélangez la fécule au bouillon chaud et faites bouillir le tout. Ajoutez le Montasio vieux râpé. Versez dans un mixer et ajoutez les noix de beurre pendant que le mixer est en marche de manière à ce que le mélange ait un aspect crémeux. Râpez un peu de truffe dans la sauce. Pour servir la timbale: chauffez-la à bain-marie, sortez-la du moule, mettez-la sur une assiette, versez dessus la sauce et râpez la truffe restante. Servez en décorant avec une feuille verte et une petite rose de carotte.

vendredi 6 juillet 2007

LE VIEUX PALERME



LE VIEUX PALERME
Le vieux Palerme, avec ses 240 hectares est l’un des plus vastes d’Europe, mais aussi l’un des plus riches et des plus articulés, étant donné qu’il contient plus de 500 entre palais, églises, couvents, monastères et sept théâtres dans un tissu urbain s’étant développé de l’époque de la colonisation phénicienne, à travers l’époque grecque, romaine, byzantine, arabe, normande, souabe, angevine, aragonaise, espagnole, jusqu’aux interventions urbanistiques du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle. Un tissu urbain, donc, extrêmement varié et complexe, qui a toutefois gardé, dans ses directrices principales, une homogénéité substantielle et clarté de lecture.Peu nombreuses sont les connaissances sur le Palerme ancien; son nom même a, en effet, des origines grecques (Panormos, c’est-à-dire “tout port”), en évident rapport avec la caractéristique du lieu: le port primitif, dont l'actuelle “Cala” est un petit reste, occupait une position excellente, ouvert à la mer Tyrrhénienne et presqu’inexpugnable.
La zone où se développa le noyau primitif de la ville est celle comprenant de nos jours piazza Vittoria, le Palais des Normands, l’archevêché, et elle fut nommée Paleapolis, pour la distinguer de la Neapolis, s’étant développée par la suite plus bas, en direction de la mer, limitée par le cours des deux fleuves de la ville, le Kémonia et le Papireto.
Le vieux Palerme renferme aujourd’hui une part de ville dont les bouts qui la délimitent peuvent être identifiés dans piazza Verdi (Théâtre Massimo) et la Gare centrale, d’une part, dans Porta Nuova et dans Porta Felice, de l’autre. Il porte encore les marques de la dévastation causée par les bombes de la seconde guerre mondiale, même si depuis quelques années l’on a lentement et péniblement commencé un travail de réhabilitation.
Traditionnellement divisé en quatre “mandamenti” (quartiers), le vieux Palerme a son cœur dans la piazza Vigliena (ou Quattro Canti di Città) octogonale, centre géométrique et symbolique de la ville, née en 1600 par la coupure de la via Maqueda au croisement avec l’ancien “Cassaro” (aujourd’hui corso Vittorio Emanuele). La réalisation de la via Maqueda, voulue par le vice-roi de Cardines, duc de Maqueda, représenta le fait le plus important dans l’histoire urbanistique de la ville et l’un des projets les plus ambitieux de tout l’urbanisme européen de l’époque. La place fut projetée par l’architecte florentin Giulio Lasso et achevée, après sa mort, par Mariano Smiriglio, architecte du Sénat palermitain, selon une imagination disciplinée de fin Renaissance. Les quatre coins aux angles arrondis, riches en armoiries, niches, fontaines, sont divisés du point de vue architectural chacun en trois ordres, avec des statues représentant les saisons, quatre rois d’Espagne (Charles V, Philippe II, Philippe III et Philippe IV) et quatre saintes patronnes de la ville (Sainte Nymphe, Sainte Christine, Sainte Olive et Sainte Agathe, chacune d’elles est protectrice du “mandamento” qu’elle a derrière). La place fut appelée “Teatro del Sole” pour le fait que pendant toutes les heures du jour au moins une des coulisses architecturales est éclairée par le soleil.

VIA MAQUEDA – La coupure de la via Maqueda confirma la ville dans un croisement de rues selon les idéaux d’une société hiérarchique, en éventrant les quartiers médiévaux. Nombreux sont les palais et les églises qui de piazza Verdi jusqu’à piazza S. Antonino, à droite et à gauche, donnent sur cet axe. Jusqu’aux Quattro Canti, se succèdent: l’église Notre-Dame du Bon Secours (1606), le palais Majorana di Leonvago du XVIIe siècle; le palais Sartorio-Grassellini du XVIIIe siècle; le palais Scordia-Mazzarino, d’origine du XVIe siècle et puis remanié au XVIIIe siècle, l’un des palais nobiliaires les plus prestigieux de la ville; le Collegio S. Rocco, construit à partir de 1633 comme résidence des pères des Ecoles Chrétiennes et restructuré en style néoclassique; l’église S. Ninfa dei Crociferi (1660), avec façade plus tardive en style Renaissance dessinée par Giuseppe Venanzio Marvuglia; le petit oratoire de la Carità di S. Pietro, décoré par Guglielmo Borremans en 1738; le palais Merendino-Costantino, projeté par Venanzio Marvuglia à la fin du XVIIIe siècle; et en face, le palais Giurato (ensuite di Rudinì), reconstruit au milieu du XVIIIe siècle, avec de beaux balcons “en forme de poitrine d’oie”.
Tout de suite après les Quattro Canti, s’ouvre le plan de l’Hôtel de ville (piazza Pretoria), dominé par la magnifique fontaine Pretoria (1555), œuvre de Francesco Camilliani et Michelangelo Naccherino (que le Sénat palermitain acheta d’un noble florentin), entourée du Palazzo di Città (Hôtel de ville) ou Palazzo delle Aquile, de la partie latérale de l’église Ste-Catherine, du palais Guggino-Chiaramonte Bordonaro (XVIIIe s.) et du palais Gastone (fin XVIIIe s.).
A côté du plan du Palais s’ouvre piazza Bellini. Sur cette place donnent: la magnifique église Ste-Marie de l’Amiral (ou la Martorana), fondée en 1143, avec décoration en mosaïque byzantine et de nombreuses interventions baroques; l’église S. Cataldo, qui conserve la structure originaire arabo-normande, avec les trois petites coupoles rouges à l’extérieur et une fascinante nudité à l’intérieur; l’église de Ste-Catherine, de 1596, à la structure Renaissance, avec un double escalier et un apparat décoratif baroque somptueux; et le Théâtre Bellini, autrefois Théâtre Carolino, d’origine du XVIIIe siècle, mais restructuré au XIXe siècle. Une série d’espaces – Quattro Canti, plan de l’Hôtel de Ville et piazza Bellini – qui, sous l’aspect urbanistique, monumental et artistique, n’a guère d’égale en Europe.

En poursuivant le long de via Maqueda, après les Quattro Canti, nous trouvons: l’ancien couvent des Pères Théatins, à côté de l’église S. Giuseppe (l’entrée de cette dernière est sur le corso Vittorio Emanuele), édifié au début du XVIIe siècle et transformé depuis 1805 en siège universitaire dans la reconfiguration qu’en fit Giuseppe Venanzio Marvuglia (aujourd’hui c’est le siège de la faculté de droit); à côté, le petit oratoire S. Giuseppe dei Falegnami, décoré de stucs par Giuseppe et Procopio Serpotta en 1701; casa Martorana, née après la guerre sur les ruines d’un monastère de jeunes filles d’époque normande, aujourd’hui c’est le siège de la faculté d’architecture.
Un peu plus loin, en face, il y a l’église S. Nicolò da Tolentino, commencée en 1609 dans l’ancien quartier juif (où jusqu’en 1495 se dressait une synagogue), majéstueuse dans la façade et pleine d’œuvres d’art. Là, dans l’ancien couvent contigu, depuis1865, se trouvent les Archives historiques municipales conservant les documents de la ville les plus anciens, dans une série de salles, parmi lesquelles la superbe Aula Grande, projetées par Giuseppe Damiani Almeyda.
Ensuite, il y a l’église S. Orsola du XVIIe siècle, avec l’élégant intérieur rococo; le vaste palais Gravina di Comitini (siège de l’Administration de la Province), élevé dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle par Andrea Palma, avec à l’intérieur de somptueuses décorations de Gioacchino Martorana; à côté, le palais Filangeri di S. Flavia, remontant au XVIe siècle, réédifié au XVIIIe siècle et achevé le siècle suivant. Et ensuite, toujours le long de la rue, le grandiose palais Celestri di S. Croce (ou de Sant’Elia), l’un des plus beaux de la ville, parachevé dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, avec une longue façade du XIXe siècle, deux cours, escalier monumental et des fresques magnifiques de Gioacchino Martorana; l’église Notre-Dame de l’Assomption du XVIIe siècle, avec des décorations baroques fastueuses, en grande partie stuquées; l’imposant palais Filangeri di Cutò, du début du XVIIIe siècle, composé de deux bâtiments s’articulant autour d’autant de cours, avec un grandiose escalier “en forme de tenailles”, et où le portail central conduit à une voie publique (ledit Arco di Cutò); la porta di Vicari ou de S. Antonino, construite en 1789 (en remplacement de l’originaire) en style néoclassique et ornée de bassins de marbre; et enfin, l’église S. Antonio da Padova du XVIIe siècle, à la structure sobre et avec de remarquables œuvres d’art à l’intérieur, parmi lesquelles quelques fresques de Pietro Novelli et un crucifix en bois du frère Umile da Petralia (1639).

CORSO VITTORIO EMANUELE - L’axe de corso Vittorio Emanuele, qui croise la via Maqueda, dès les temps les plus anciens fut le plus important de la ville, reliant le Palais Royal à la mer. De cette rue partaient, à l’époque phénicienne et romaine, les ruelles alignées en amont, auxquelles s’adossèrent les quartiers médiévaux. C’est l’ancien Cassaro, de l’arabe Qasr, “château” (ou “forteresse”), puisque sur le point le plus
élevé de la rue les Arabes construirent le premier noyau du Palais des Emirs, ensuite nommé Palais des Normands et puis Palais Royal. Ce n’est qu’en 1581 que la rue fut prolongée jusqu’à la mer, avec aux deux extrémités Porta Nuova et Porta Felice: la première (du côté de la montagne) fut voulue par le vice-roi Colonna en 1583 pour célébrer Charles V après la victoire contre les Turcs; détruite par une explosion, elle fut reconstruite par Gaspare Guercio avec une galerie et une couverture pyramidale en faïence; sur une des deux façades, en un riche bossage, quatre télamons gigantesques représentent les Mores faits prisionniers par Charles V.
La Porta Felice, celle-là aussi réalisée par le vice-roi Colonna pour donner de la noblesse à la “promenade sur la mer”, fut ainsi nommée par donna Felice Orsini, la femme du vice-roi; les travaux commencèrent en 1580, ils furent repris en 1602 par Mariano Smiriglio et achevés en 1642 par Pietro Novelli et Vincenzo Tedeschi. A côté de la Porta Felice, le loggiato S. Bartolomeo, dernier lambeau de l’Hôpital du même nom du XVIIe siècle, en grande partie détruit par les bombes de 1943.
Depuis toujours, le “Cassaro” a été le siège convoité des grandes constructions ecclésiastiques et aristocratiques. Parmi celles que l’on peut admirer encore aujourd’hui (en allant de Porta Nuova vers Porta Felice): l’église Ste-Marie Madeleine à l’intérieur du Quartier militaire de S. Giacomo, aujourd’hui englobée dans la caserne des Carabinieri, d’origine normande, mais avec des modifications baroques; l’ancien hôpital de St-Jacques, un exemple important de l’architecture palermitaine de la fin du XVIe siècle; le palais du Séminaire archiépiscopal, de la fin du XVIe siècle, s’articulant autour d’une cour harmonieuse à arcades; le Palais des archevêques, édifié à partir de 1460 par l’archevêque Simone da Bologna, ensuite rénové au XVIIIe siècle et au XIXe siècle, qui garde, du style ancien, une élégante trilobée gothique flomboyante; de l’intérieur on accède au Musée diocésain, qui contient d’importantes œuvres d’art, surtout des XIIe-XVe siècles, provenant d’églises supprimées ou détruites.
Tout de suite après, s’ouvre le plan de la Cathédrale (dédiée à Notre-Dame de l’Assomption), dont la façade majéstueuse et théâtrale, précédée d’une vaste esplanade, s’ouvre sur le “Cassaro”. Edifiée à l’époque normande sur l’emplacement ayant vu à l’époque paléochrétienne un sanctuaire, ensuite une basilique chrétienne et enfin une mosquée, elle subit plusieurs interventions et transformations au cours des siècles, les plus importantes au XVe et XVIe siècle, lorsqu’on réalisa, entre autres, le splendide portique méridional gothique catalan (1453), et puis au XVIIIe siècle, lorsqu’on ajouta la coupole. L’intérieur énorme, aujourd’hui en style néoclassique, abrite le sarcophage de Frédéric II et ceux de Roger, d’Henri VI et de Constance de Hauteville, en plus de nombreuses œuvres d’art, parmi lesquelles la châsse d’argent contenant les reliques de Sainte Rosalie.
En face, à partir du plan de la Cathédrale, le long de l’avenue se succède une série de beaux édifices nobiliaires: le palais Asmundo di Sessa (1770); le palais Imperatore (fin XVIe s.); le palais Filangeri di Cutò (à ne pas confondre avec le palais du même nom de via Maqueda), du XVIIe siècle, mais reconfiguré au milieu du XIXe siècle; le palais La Grua di Carini, d’origine du XVIIe siècle, mais réédifié dans la deuxième moitié du XIXe siècle; le palais Castrone-Giardina di S. Ninfa, édifié en 1588 et transformé en 1788, dans sa cour se trouve une fontaine du XVIe siècle. Sur le “Cassaro”, se dresse l’imposant complexe de l’ancien Collegio Massimo des pères Jésuites, fondé au XVIe siècle et profondément transformé, à l’intérieur duquel se trouve, sur l’emplacement de l’église Ste-Marie de la Grotte, la Bibliothèque centrale de la Région sicilienne, instituée en 1778, riche en manuscrits et enluminures.
Nous trouvons, ensuite, l’église SS. Salvatore, édifiée à la fin du XVIIe siècle d’après le projet de Paolo Amato et enrichie au XVIIIe siècle avec de somptueuses décorations, avec une structure centrale extraordinaire et une galerie énorme, aujourd’hui affectée à auditorium. Et encore: le palais Airoldi, construit au XVIIIe siècle et restauré en 1872 d’après le projet de G.B. Filippo Basile; le palais Geraci, restructuré à la fin du XVIIIe siècle par Giuseppe Venanzio Marvuglia et dont il ne reste, après les dégâts de la guerre, qu’une partie de la façade. Un peu avant les Quattro Canti, sur le corso Vittorio Emanuele s’ouvre piazza Bologna du XVIe siècle (erronément appelée Bologni), avec la statue de Charles V, œuvre de Scipione Li Volsi de 1630, et où donnent le palais Alliata di Villafranca, reconstruit au XVIIIe siècle avec deux grands portails et d’exubérants trophées; le palais Ugo delle Favare, achevé au début du XVIIIe siècle de goût maniériste et avec un grand portail central; et l’ancien couvent de S. Nicolò dei Carmelitani, reconstruit après la guerre, aujourd’hui le siège du Tribunal militaire; de sa structure du XVIe siècle il ne reste que le portail et le cloître.
En face de la place, le palais Belmonte-Riso, projeté en 1799 par Giuseppe Venanzio Marvuglia, dont il ne reste, après l’écroulement causé par les bombardements, que la façade récemment réhabilitée. Tout de suite après, le palais Tarallo della Miraglia du XVIIIe siècle, complètement modifié et aujourd’hui le siège d’un grand hôtel; en face, le palais Pilo di Marineo du XVIIe siècle; et à côté, l’une des expressions les plus intéressantes du Baroque palermitain, l’église S. Giuseppe dei Teatini, de la première moitié du XVIIe siècle, dont la façade principale, fin Rennaissance, se trouve sur le “Cassaro”, tandis que la façade orientale se développe le long de la via Maqueda; l’intérieur vaste est riche en chapelles en marbres mêlés et en œuvres d’art.
En descendant après le carrefour de la via Maqueda aux Quattro Canti, nous trouvons une autre église très riche en œuvres d’art, celle de S. Matteo, avec une magnifique façade en marbre aux beaux effets de clair-obscur, réalisée dans la première moitié du XVIIe siècle par Mariano Smiriglio et à laquelle travailla un groupe nombreux d’architectes, peintres et sculpteurs. Ensuite, se succèdent, les palais du XVIIIe siècle Termine di Isnello (avec des fresques de Vito D’Anna); Ventimiglia di Prades (avec une façade refaite au XIXe siècle); Vannucci di Balchino; Amari di S. Adriano; Cammarata-Testa (avec façade néoclassique du XIXe siècle); et le palais Roccella, fondé à la fin du XVIe siècle.
En continuant, en face de piazza Marina, il y a le Palais des Finances, avec une façade néoclassique, édifié dans la première moitié du XIXe siècle sur l’emplacement des fameuses Carceri della Vicaria, détruites au début du XIXe siècle; et l’église S. Maria di Portosalvo du XVIe siècle, que l’on doit au goût imitant les classiques d’Antonello Gagini. En face, l’église S. Giovanni dei Napoletani, édifiée à la fin du XVIe siècle par la congrégation de la Nazione dei Napoletani, avec porche oblique. Tandis que, dans la piazzetta della Dogana, à côté du “Cassaro”, se dresse la splendide église Ste-Marie-de-la-Chaîne (ainsi nommée car sur un de ses murs était assurée une extrémité de la chaîne qui fermait le port de la “Cala”), édifiée à partir de 1502 par Matteo Carnilivari en style gothique catalan, avec un intérieur nu à la spatialité fascinante. Tout de suite après, le palais du XVIIe siècle des Archives nationales (autrefois la maison des pères Théatins), abritant d’importants documents du XIIe au XIXe siècle. Avant d’arriver à Porta Felice, sur le “Cassaro” s’ouvre piazzetta S. Spirito avec la fontaine du Cavalluccio Marino d’Ignazio Marabitti (1792); alors que, derrière, nous trouvons le théâtral escalier d’accès aux Mura delle Cattive (voir “mandamento" Tribunali).

VIA ROMA - Une nouvelle impulsion à la modernisation de la structure urbaine de Palerme arriva après l’Unité d’Italie, lorsqu’en 1885, on mit en œuvre le plan dressé par l’ingénieur Felice Giarrusso, prévoyant la coupure de via Roma. Le but était de créer un axe de liaison entre la Gare des chemins de fer, la ville nouvelle et la zone du port. La réalisation de la nouvelle route détruit de nombreux édifices et bouleversa des espaces urbains tels que piazza S. Domenico. Le long de son tracé, se dressèrent des palais avec façades monumentales et d’architecture éclectique, en vogue entre les deux siècles.
Dans la place en face de la Gare centrale (1886), se trouve le monument équestre à Victor-Emmanuel II, œuvre (1886) de Benedetto Civiletti, s’y ouvre la via Roma, à travers l’entrée monumentale des deux édifices à exèdre, réalisés en 1936 par Giuseppe Capitò. S’y succèdent, entre autres, l’élégant palais Napolitano, de Salvatore Caronia Roberti (1923), qui a en face le Palais des Chemins de fer (1930); le cinéma-théâtre Finocchiaro (1926), avec trois ordres de loges, de goût déco; le palais du Banco di Sicilia (1936) de Salvatore Caronia Roberti et derrière le palais de la Cassa centrale di Risparmio, projeté en 1907 par Ernesto Basile, avec d’élégants détails art nouveau; le palais Savona (1922), au coin du corso Vittorio Emanuele; le palais Arezzo (1897).
Le long de la rue, après le carrefour de corso Vittorio Emanuele, nous trouvons l’église S. Antonio Abate,
existant déjà au XIIIe siècle, et au cours des siècles soumise à de nombreuses transformations, surtout au XVIe siècle; en 1823, un tremblement de terre endommagea gravement l’édifice, qui fut restauré en style néogothique; à côté, se trouve le clocher du XIVe siècle qui avait la fonction de tour municipale, convoquant les séances du Sénat et du Parlement sicilien. Au-delà de l’escalier d’entrée de la Vucciria par piazzetta Caracciolo, il y a le Théâtre Biondo, projeté en 1903 par Nicolò Mineo, d’architecture éclectique et avec les raffinées décorations art nouveau de Salvatore Gregorietti dans les loges.
Un peu plus loin, s’ouvre la piazza S. Domenico, l’un des espaces urbains les plus importants du Vieux Palerme, réalisée en 1724 par Tommaso Maria Napoli, et ensuite bouleversée par la coupure de la via Roma: y fut conçue la Colonna dell’Immacolata, machine triomphale avec la Vierge au sommet et entourée en bas de statues de bronze et marbre (jadis, archanges et souverains, aujourd’hui remplacés par des pontifes). Derrière, la majéstueuse église S. Domenico, de structure baroque, édifiée en 1640, dont la façade théâtrale de 1726 est renfermée par deux élégants clochers; l’intérieur solennel de l’église, considérée le Panthéon des siciliens illustres, est très riche en œuvres d’art: d’Antonio Gagini à Antonio Canova, du Zoppo di Gangi à Rosalia Novelli, de Gaspare Guercio à Lorenzo Olivier, de Filippo Pennino à Giuseppe Velasco. Dans l’ancien couvent des Dominicains contigu, conservant un cloître du XIVe siècle, a son siège la Società siciliana per la storia patria avec le Musée du Risorgimento. A côté, le palais Montalbano du XVIIIe siècle, partiellement démoli par suite de la coupure de la via Roma; et en face de la place, le palais Paternò-Moncada (1905).
En continuant le long de la rue, au-delà du palais Rossi, de probable origine du XVe siècle et refait au XVIIe siècle, on remarque le bâtiment massif du Palais des Poste, édifié pendant les vingt ans du fascisme par Angiolo Mazzoni, avec vaste escalier et colonnade monumentale, mais avec une intéressante décoration et des peintures futuristes à l’intérieur. Plus loin, le palais Ammirata, projeté en style art nouveau par Francesco Paolo Rivas en 1908-11; et le Palais delle Assicurazioni Generali Venezia, œuvre d’Ernesto Basile en 1912. Dans la via Cavour contiguë, il y a la Villa Whitaker, édifiée en 1884 en style gothique vénitien par l’architecte Henry Christian. En poursuivant dans la via Roma, nous trouvons, enfin, l’église anglicane (1875), fait construire par les Whitaker et les Ingham, industriels anglais s’étant établis en Sicile au XIXe siècle; et l’éclectique Hôtel delle Palme, restructuré par Ernesto Basile en 1907, englobant la maison Ingham, où séjournèrent des personnalités comme Richard Wagner.

Gransevola


Gransevola » à la vénitienne Ingrédients pour 4 personnes : 4 « gransevola » d’environ 1 kg chacune 4 cuillères d’huile d’olive extra vierge 1 citron Une touffe de persil frais Sel et poivre Mettez la « gransevola » pour 6 minutes dans l’eau bouillante et une fois enlever laissez la refroidir. Ouvrez la « gransevola » et enlever la viande, en la séparant des éventuels œufs. Coupez en petits morceaux la viande et assaisonnez avec sel et poivre, un peu d’huile d’olive extra vierge et citron. Mélangez en faisant attention et mettez le composé dans la carapace de la « gransevola » : Sur les plats préparez un lit de salade et posez la « gransevola ». Servir à table.

La mystérieuse Barbagia : un joyaux caché de l'arrière-pays sarde

Murales di donne tipiche sarde affaccendate

Terre très ancienne et peu fréquentée, la Barbagia enchante le visiteur avec ses paysages rudes et sauvages, ses traditions millénaires et une cuisine faite de saveurs authentiques et de parfums champêtres. "Barbaria" est le nom qui lui a été attribué par les romains en raison de la fierté de ses habitants qui, avec une irréductible ténacité, s'opposèrent à la domination des conquérants.

Le paysage est dominé par le vaste haut plateau du Supramonte et, plus au sud, par le massif de Gennargentu, véritable "Mecque" des grimpeurs et des randonneurs grâce à un environnement montagneux intact qui s'étend jusqu'à la mer avec des falaises spectaculaires qui tombent à pic sur l'eau cristalline. En revanche, le haut plateau calcaire du Supramonte embrasse le territoire de Orgosolo, Oliena et Dorgali pour ensuite arriver au Golf de Orosei.

Dorgali est considéré comme la capitale touristique et gastronomique de la Barbagia. Ses environs révèlent une vue d'une rare beauté comme la Baie de Cala Gonone, la Grotte du Boeuf marin, les Villages Nuragiques et sa cuisine recèle une foison de spécialités traditionnelles et de gourmandises de toute sorte. Outre l'inévitable Pane Carasau qui accompagne tous les plats proposés à table, il faut également mentionner "So moddizosu" et "sa coccone chin gherda". La première est une fougasse moelleuse faite avec de la farine de blé dur, des pommes de terre, du sel et du saindoux qui accompagne les charcuteries et les viandes à la chasseur, vu sa capacité à absorber les sauces, alors que "sa coccone chin gherda" est une fougasse constituée de farine de blé dur, de sel et de grattons de porc, qui dégage le maximum de son parfum réchauffée sur le feu. Parmi les innombrables gâteaux, il convient de mentionner surtout pour leur originalité, le "s'Aranzada", un mélange de miel, de zest d'orange râpé et d'amandes pelées, le tout disposé sur des feuilles d'oranger fraîches et la "pompia": un gâteau fait avec l'écorce entière du cédrat sauvage assaisonné de miel. Mais la Barbagia est également la terre d'un des vins les plus vieux de la Sardaigne, le Cannonau, rouge généreux qui naît aux pieds des montagnes de Oliena ou de Dorgali et dans les vallées de l'Ogliastra.

Tavola con formaggi tipici sardi, vino e un grappolo d'uva

L'Oliena toute proche est connue pour sa nature sauvage et ses nombreuses attractions touristiques et paysagères comme le village nuragique de Tiscali et l'émergence de Su Gologone, une gorge calcaire vertigineuse et complexe explorée par les spéléologues plongeurs jusqu'à 107 m de profondeur.

A 18 km de Oliena, on trouve Orgosolo, le village le plus fréquenté de l'intérieur de la région de Nuoro, destination non seulement des touristes mais également des chercheurs, italiens et étrangers, attirés par l'inestimable patrimoine archéologique dont regorge la zone. Depuis les Domus de janas, nécropoles composées de tombes de l'ère prénuragique creusées dans le granit aux Menhir du Néolithique, des Tombes des géants aux belles églises gotico-catalanes. Les silhouettes d'une quinzaines de nuraghe parfaitement conservées font partie du paysage orgolais, alors que l'habitat se caractérise par la présence de spectaculaires murales, dont la production initiée au cœur de la contestation de la jeunesse se poursuit avec vivacité encore aujourd'hui.

Vers l'arrière-pays, on rencontre d'autres bourgades pittoresques de la Barbagia, parmi lesquelles Gavoi, Ollolai et Fonni se distinguent par la production d'un excellent Fiore sardo Dop et d'une infinité d'autres fromages traditionnels produits avec du lait de brebis, de vache et de chèvre.

samedi 30 juin 2007


La Fameuse Confiture De Tomates Orange Bourgoin

Ingrédients (pour une dizaine de pots) :

3 kilos de belles tomates Roma bien sucrées et bien juteuses
3 kilos de sucre
Les zestes de deux citrons, du romarin, de la cannelle si vous aimez
Une bassine à confiture en cuivre pour la tradition...

  • Mettez les tomates lavées dans la bassine à confiture en cuivre et portez à ébullition
  • Ajoutez le sucre, mélangez à la cuiller en bois
  • Ajoutez les zestes de citron, quelques brins de romarin et de la cannelle si on veut
  • Laissez cuire plusieurs heures en tournant régulièrement jusqu'à ce que la confiture prenne
  • Versez la confiture chaude dans les pots préalablement lavés et ébouillantés
  • Laissez refroidir et recouvrez de paraffine, puis fermer les pots
  • Faites de belles étiquettes et stockez dans un placard sombre et sec...

La Confiture de Tomates Vertes Mures (Green Zébra)


Ingrédients (pour une dizaine de pots) :

3 kilos de tomates vertes Green Zébra bien mûres
3 kilos de sucre
Les zestes de deux citrons, du romarin, de la cannelle
Une bassine à confiture en cuivre pour la tradition...

  • Mettez les tomates lavées et coupées dans la bassine à confiture en cuivre et portez à ébullition
  • Ajoutez le sucre, mélangez à la cuiller en bois
  • Ajoutez les zestes de citron, quelques brins de romarin et de la cannelle
  • Laissez cuire plusieurs heures en tournant régulièrement jusqu'à ce que la confiture prenne
  • Versez la confiture chaude dans les pots préalablement lavés et ébouillantés
  • Laissez refroidir et recouvrez de paraffine, puis fermer les pots
  • Faites de belles étiquettes et stockez dans un placard sombre et sec...


La Confiture de Tomates Vertes


Ingrédients (pour une dizaine de pots) :

3 kilos de tomates vertes, pas mûres à ramasser en fin de saison
3 kilos de sucre
Les zestes de deux citrons, du romarin, de la cannelle
Une bassine à confiture en cuivre pour la tradition...

  • Mettez les tomates lavées et coupées dans la bassine à confiture en cuivre et portez à ébullition
  • Ajoutez le sucre, mélangez à la cuiller en bois
  • Ajoutez les zestes de citron, quelques brins de romarin et de la cannelle
  • Laissez cuire plusieurs heures en tournant régulièrement jusqu'à ce que la confiture prenne
  • Versez la confiture chaude dans les pots préalablement lavés et ébouillantés
  • Laissez refroidir et recouvrez de paraffine, puis fermer les pots
  • Faites de belles étiquettes et stockez dans un placard sombre et sec...

samedi 23 juin 2007



Huile d’olive vierge extra

Les premières cultures de l’olivier ont été découvertes dans le sud du Caucase, ensuite cette culture s’est étendue autour de la Méditerranée. L’Italie est devenue le premier producteur mondial.

Il n’y a aucune huile maigre où grasse, toutes les huiles sont à 99% de matières grasses et le 1% qui reste est le composant mineur responsable de la saveur.

L’huile d’olive vierge extra est un produit idéal pour une alimentation saine et équilibrée, toutes les études de ces dernières années le prouvent, mais les méditerranéens et surtout les italiens l’utilisent depuis des siècles.

Le territoire italien est riche en différentes qualités et saveurs, de la Ligure à la Sicile, en passant par le lac de Garde, la Toscane, l’Ombrie, les Pouilles et la Calabre.

Notre travail consiste à trouver les meilleures qualités au meilleur prix.

Comment conserver

L'huile doit être conserve dans des endroits frais, secs et éloignés de sources de chaleur, à une température allante de 14° à 20°C. Dans cette situation optimale, la qualité du produit demeure intacte pendant plus de 36 mois. Aux basses températures, l'huile peut se congeler: il faut alors, avant de la consommer, ramener le récipient à la température ambiante (16-18°C) pendant quelques minutes et l'agiter plusieurs fois, afin de faciliter le retour du produit à son état naturel.



Les olives sont recueillies sur des filets ou des toiles et conservées dans des tiroirs prévus à cet effet. Elles font l’objet d’un processus de transformation endéans les 24 heures de leur introduction dans les pressoirs. Avant leur extraction, les olives sont lavées à l’eau à température ambiante. Ensuite, pour obtenir l’huile, on applique des méthodes mécaniques et physiques grâce auxquelles le produit fini maintient toutes ses caractéristiques typiques.

Gratin d’aubergines “Parmigiana” à la Mozzarelle de Bufflonne avec courgettes

Ingrédients
400 g de aubergines
400 g de courgettes
300 g de sauce tomate
200 g de Mozzarelle de Bufflonne de Campanie
20 g de basilic
huile d’olive vierge extra

Préparation
1 - Émincer en fines tranches les aubergines, après en avoir éliminé la peau extérieure. Les saupoudrer de sel pour faire dégorger une partie du liquide qu’elles contiennent, légèrement amer en général.
2 - Émincer en fines tranches les courgettes.
3 - Éliminer le sel des tranches d’aubergine et les frire ainsi que les tranches de courgette dans de l’huile chaude. Déposer ensuite la friture sur du papier à pain pour terminer d’égoutter l'huile.
4 - Couper la Mozzarelle de Bufflonne de Campanie en tranches de environ 1/2 centimètre.
5 - Mettre dans des terrines correspondant chacune à une portion deux tranches d’aubergines, les couvrir de deux tranches de Mozzarelle de Bufflonne de Campanie, une pincée de basilic haché et un peu de sauce tomate. Poursuivre de la même manière jusqu’à combler la terrine, en alternant aubergines et courgettes.
6 - Passer au four à 180° pendant 10 minutes et servir en garnissant d’une feuille de basilic.

Courgettes à la menthe avec Poivron de Senise

Ingrédients
6 courgettes
4 feuilles de menthe
30 g de Poivrons de Senise secs ou 100 g frais
1 gousse d'ail
fenouil sauvage frais
huile d’olive vierge extra
poivre noir
sel

Préparation
1 - Laver les courgettes et éliminer leurs bouts. Les couper en lamelles le long de la diagonale avec un couteau économique afin d’en obtenir de petites tranches ovales, minces comme un voile.
2 - Mettre sur le feu une poêle avec 1 verre d’huile. Lui faire atteindre la température convenable et faire revenir le gousse d'ail avant de la sortir dès qu’elle commence à brunir. Mettre les courgettes coupées en tranches et une petite branche de fenouil sauvage dans l’huile. Saler, poivrer et faire cuire les courgettes sans qu’elles rôtissent.
3 - Sortir la petite branche de fenouil sauvage et mettre les courgettes avec le fond de cuisson dans une bol. Émincer les feuilles de menthe et en mettre une large pincée sur les courgettes.
4 - Compléter la préparation avec une large poignée de Poivron de Senise émietté ou frais coupé en petites lanières minces. Servir froid.


Construite sur installations messapiques, Ostuni présente un ancien noyau formé de ruelles, petites places et impasses qui, en temps reculés, étaient à la tête des cinq portes munis de tours. Le monument le plus important d’Ostuni est la cathédrale, un des plus connus édifices sacrés d’importance régionale, surtout pour les caractéristiques de la façade avec trois portales surmontées par rosons avec cercles concentriques.

Ostuni, avec ses 33.000 habitants, est une des principales citadelles de la zone sud-orientale de la Murgia des Pouilles, mieux connu comme ‘Murgia des Trulli’.

La couleur caractéristique des édifices a rendu à Ostuni l’appellation de ‘Ville blanche’. Située au sommet d’une colline, cette citadelle domine le paysage au-dessus, caractérisé par détentes de cultives d’oliviers. Ostuni représente juste la limite entre la vallée des oliviers et la zone collinaire intérieure, caractérisée par trulli et muretins à sec.

À voir est la côte d’Ostuni, laquelle présente une série de bayes avec côtes découpées et plages de sable blanc et fin. Touché par une touffue Tache Méditerranéenne, le littoral de Ostuni se présente comme un des plus importants des Pouilles. Près du littoral d’Ostuni se trouve la Réserve Naturelle de Torre Guaceto, une aire naturaliste de 1100 hectares déclarée d’intérêt international. Dans la réserve d’Ostuni, le splendide palude ôte marécages et dunes avec tache méditerranéenne, demeure d’une faune très riche, entre laquelle ressautent les oiseaux migrateurs d’eau.
À visiter est l’aire naturaliste de Lamacornola, à 5 Km environs d’Ostuni.
La ‘Lama’ di Ostuni, représente un phénomène Karstique typique du paysage des Murge mais elle est aussi riche de valeur historique car elle accueille de nombreuses installations rupestres, utilisées comme habitations et comme lieux de culte pendant l’époque médiévale.

Particulière est la ‘Cavalcata in costume dei devoti’ qui accompagne la procession durant la fête de saint Oronzo, protecteur d’Ostuni.

À signaler, autre aux locales caractéristiques où déguster les délicatesses de la cuisine du lieu, sont les Marine d’Ostuni, entre lesquelles Villanova, enrichie d’un merveilleux Château du siècle XVI, Marina d’Ostuni et Monticelli, où sont restés les restes d’un ancien village de l’Age du Bronze.
Très intéressant est aussi la Crypte de saint Biagio, érigée en 1148 chez l’église homonyme, qui présente restes de fresques et d’inscriptions latines.

lundi 18 juin 2007

Palazzo delle Aquile
Entre l'idée du XVIe siècle de la fontaine-jardin, l'artère baroque de Via Maqueda et le plan médiéval de S.Cataldo, le palais se rattache avec son faciès du XIXe siècle avec ostentation au site urbain le plus suggestif et représentatif de la ville. Le Palais Municipal donne sur la Place et sur la fontaine du même nom. Il fut fait édifier par le Préteur Pietro Speciale, et les travaux, sous la direction de Giacomo Bonfante, durèrent de 1463 à 1478: il était de plan quadrangulaire, et chaque façade avait son entrée; la principale était en face de l’église San Cataldo. Le palais a subi plusieurs transformations aux XVIe et XVIIe siècle par suite surtout des grands événements urbanistiques qui changèrent le visage de cette partie de la ville: vers 1553 il fut agrandi et l’on refit les façades sur la Piazza Pretoria, qui devint la principale, et sur Via Maqueda. Il fut à nouveau aménagé par Mariano Smiriglio en 1615-17 et définitivement rénové en 1873-75 par Giuseppe Damiani-Almeyda, qui, sous prétexte de lui rendre son style primitif du XVIe siècle, élimina les ajouts baroques. A cause de l'affaissement de la Piazza Pretoria par rapport au niveau de la rue des quartiers limitrophes, on éprouva le besoin de raccorder la Place à la Via Maqueda par un vaste escalier, à l’entrée duquel on plaça en 1877 deux sphinx en marbre de Billiemi, œuvre du sculpteur Domenico Costantino. La façade principale, enduite de plâtre stuqué, présente trois ordres de huit fenêtres et une seule rangée de neuf balcons au premier étage; ceux-ci ont des balustrades en marbre, décorées de petites colonnes et de petites têtes de lion sculptées sous les consoles. Sous le balcon central est sculptée en haut-relief une grande aigle de marbre, œuvre de Salvatore Valenti. Toujours au premier étage, la façade occidentale présente cinq grands balcons avec balustrades semblables à celles des balcons de la façade principale et autant de grandes fenêtres aux autres étages. La façade méridionale se caractérise par quatre ordres de fenêtres qui à l’étage de représentation terminent en haut par un arc et sont surmontées par des corniches. Toujours à cet étage-là, aux extrémités de la façade, il y a deux balcons avec balustrade en marbre. En revenant à la façade principale, en haut de sa corniche il y a la statue de Sainte Rosalie et les écus avec les insignes de la ville et du vice-roi de Castro, œuvre de Carlo Aprile (1661); sous celui-ci il y a une horloge de la tour fait arriver de Paris en 1864, renfermé par Damiani dans une corniche rectangulaire de pierre. Au sommet de l'édifice, aux quatre coins, il y a quatre aigles en ciment, stuquées à l’imitation du marbre par Domenico Costantino. Dans les métopes sur l'architrave de l'entrée il y a les armoiries des anciens quartiers de la ville; le dessus-de-porte en fer forgé fut réalisé, d’après le dessin de Damiani-Almeyda, par la Fonderia Oretea, comme celui de la façade orientale. Au-delà de l'entrée il y a le portail baroque, avec des petites colonnes torses, dessiné par Paolo Amato et réalisé en 1691 par G.B. Mariano. Dans le portique il y a deux fresques de l'Albina et du Fonduli, restaurées récemment. En montant par le grand escalier, édifié après 1827, on arrive au premier palier, où se trouve la statue du Génie de Palerme sur une cuve de marbre avec le serpent se nourissant à son sein et l’inscription "Panormus Conca aurea suos devorat alios nutrit" et elle symbolise Saturne, le dieu du temps, patron païen de la ville, comme Sainte Rosalie est la patronne chrétienne. La statue du Génie repose sur une colonne en porphyre avec chapiteau en marbre, aux côtés de laquelle il y a deux putti avec armoiries, attribuée à Domenico Gagini et à Gabriele di Battista. Le Palais est riche en nombreuses œuvres d'art: rappelons le bas-relief de Valerio Villareale avec la Sicile couronnée par Minerve et Cérès, symboles de sagesse et fertilité, dans la salle qui fut le siège de l'Exposition Nationale. Dans celle des Gonfalons sont peintes les armoiries de certaines villes siciliennes, des années 1891-92, œuvre de plusieurs peintres locaux. Dans la Sala delle Lapidi, le siège des assemblées du Conseil municipal, dont le plafond présente des fresques du XVIe siècle, sont justement conservées beaucoup de plaques, parmi lesquelles celle de 1693, réalisée d’après le dessin de Paolo Amato. Bien des tableaux et des sculptures d’artistes siciliens de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, tels que Catti, Leto, De Maria Bergier, sont exposés dans la salle d’Antinoo. Rappelons enfin la salle de la Giunta (Conseil Municipal), dite aussi Sala Gialla, lourdement décorée en 1870 par Damiani-Almeyda et celle du maire, dite Sala Rossa, où il y a une dècoration du XIXe siècle.